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Aperçu

Ce chapitre se concentre sur les considérations relatives à la gestion des informations sensibles et au transfert sécurisé des informations, ainsi que sur les mesures à prendre lorsque les méthodes normales de communication sont perturbées.

Résumé

La sécurité de l’information désigne les mesures et pratiques visant à protéger les informations sensibles contre les accès non autorisés, les violations et les utilisations abusives. Pour les organisations humanitaires, cela implique souvent la protection des données personnelles, des détails opérationnels et d’autres informations sensibles qui, en cas de compromission, pourraient mettre en danger les personnes ou les opérations. Les organisations doivent disposer de politiques et de procédures actualisées en matière de sécurité de l’information, et veiller à former leur personnel à l’importance de leur application. Les bonnes pratiques en matière de sécurité de l’information incluent également la gestion des communications et la sécurité numérique, ainsi que la gestion des risques liés à la surveillance hostile.

La capacité à communiquer avec autrui de manière fiable et sécurisée est particulièrement importante dans les environnements à haut risque. Un bon plan de communication est adapté à l’organisation et répond à ses besoins spécifiques dans chaque contexte d’intervention. La combinaison d’équipements de communication utilisés varie selon le contexte et peut aller des appareils fixes aux téléphones portables, en passant par les radios hautes, très haute et ultra haute fréquence, jusqu’aux appareils de communication par satellite.

La réponse à la question de savoir quels sont les moyens et équipements de communication les plus sûrs dépend du lieu, des circonstances et du moment, car les technologies évoluent rapidement. Les organisations peuvent également envisager des options de chiffrement lors du choix de leurs équipements de communication. Les décisions doivent s’appuyer sur des évaluations approfondies des risques afin d’identifier les outils de communication les mieux adaptés aux besoins opérationnels et au contexte.

Les plans de communication doivent intégrer la redondance, ce qui signifie que la communication reste fonctionnelle même en cas de défaillance d’un composant. Un plan PASSE (Principal, Alternatif, Secours et Secours Extrême, ou Grand Secours) peut être utile pour maximiser la redondance des communications et ainsi réduire les risques. Par exemple, les téléphones portables peuvent être désignés comme principal moyen de communication. En cas de défaillance de ce moyen, l’équipe bascule alors sur le moyen de communication alternatif (par exemple, la radio VHF), puis sur le moyen de secours (par exemple, la communication par satellite) si celui-ci échoue également.

Le personnel doit être formé au respect du plan de communication, à l’entretien et à la protection des équipements de communication. Il doit également être conscient que, même dans les meilleures conditions, des tiers peuvent accéder aux communications et qu’il doit être attentif au contenu des communications. Il est recommandé de s’assurer que le personnel sait communiquer clairement et en toute sécurité à l’aide de différents outils de communication.

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6.2La sécurité dans un monde numérique